urs alliés.
Voir aussi : Union des républiques socialistes soviétiques – Putsch de Moscou – Communauté des États indépendants
Effondrement, puis redressement économique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Géostratégie de la Russie.
Le quartier des affaires de Moskva-City, en pleine expansion
Le premier président de la nouvelle Russie, Boris Eltsine donne une inflexion apparemment libérale au régime. Le fonctionnement de la société russe qui a dû abandonner le socialisme est profondément bouleversé et mène à l’enrichissement d’une minorité (oligarques), au déclin de l’outil économique, à l’affaiblissement de l’État fédéral et à une chute catastrophique du niveau de vie des Russes.
Au niveau économique, la planification dirigiste et centralisée de l’économie a été abandonnée sans transition au profit d’un mode de fonctionnement s’inspirant des thèses libérales des économistes de l’école de Chicago. Les moyens de production ont été en grande partie privatisés, dans des conditions souvent obscures. La réorganisation rapide de l’appareil économique combinée avec les effets de l’éclatement de l’URSS ont provoqué au cours des années 1990 un effondrement de l’économie, le PIB étant divisé par deux en quelques années, ainsi qu’une crise financière majeure en 1998, plongeant une grande partie de la population dans les difficultés (exceptée une infime minorité de nouveaux riches, surnommés nouveaux Russes).
L’armée est de plus tenue en échec dans le conflit qui l’oppose aux séparatistes islamistes de Tchétchénie. Les élections de 1993 complètement libres se traduisent par une montée du courant nationaliste (22,92 % des votes vont au Parti libéral-démocrate de Russie de Vladimir Jirinovski, contre 7,81 % en juin 1991) et le maintien d’un vote communiste important (12,40 % des votes, contre 16,85 % en juin 1991). Une nouvelle constitution, adoptée en décembre 1993 après une grave crise constitutionnelle et la mise au pas du Congrès des députés du peuple à l'aide de l'armée, donne un tour plus présidentiel au régime. La période est également caractérisée par de grands mouvements de population entre les États composant l’URSS (population russe des États voisins se repliant en Russie, émigration des Russes de religion juive ou d’origine allemande, fuite des cerveaux) et au sein même de la Russie (abandon des campagnes et des zones les plus éloignées en Sibérie). Le désordre économique et po
Voir aussi : Union des républiques socialistes soviétiques – Putsch de Moscou – Communauté des États indépendants
Effondrement, puis redressement économique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Géostratégie de la Russie.
Le quartier des affaires de Moskva-City, en pleine expansion
Le premier président de la nouvelle Russie, Boris Eltsine donne une inflexion apparemment libérale au régime. Le fonctionnement de la société russe qui a dû abandonner le socialisme est profondément bouleversé et mène à l’enrichissement d’une minorité (oligarques), au déclin de l’outil économique, à l’affaiblissement de l’État fédéral et à une chute catastrophique du niveau de vie des Russes.
Au niveau économique, la planification dirigiste et centralisée de l’économie a été abandonnée sans transition au profit d’un mode de fonctionnement s’inspirant des thèses libérales des économistes de l’école de Chicago. Les moyens de production ont été en grande partie privatisés, dans des conditions souvent obscures. La réorganisation rapide de l’appareil économique combinée avec les effets de l’éclatement de l’URSS ont provoqué au cours des années 1990 un effondrement de l’économie, le PIB étant divisé par deux en quelques années, ainsi qu’une crise financière majeure en 1998, plongeant une grande partie de la population dans les difficultés (exceptée une infime minorité de nouveaux riches, surnommés nouveaux Russes).
L’armée est de plus tenue en échec dans le conflit qui l’oppose aux séparatistes islamistes de Tchétchénie. Les élections de 1993 complètement libres se traduisent par une montée du courant nationaliste (22,92 % des votes vont au Parti libéral-démocrate de Russie de Vladimir Jirinovski, contre 7,81 % en juin 1991) et le maintien d’un vote communiste important (12,40 % des votes, contre 16,85 % en juin 1991). Une nouvelle constitution, adoptée en décembre 1993 après une grave crise constitutionnelle et la mise au pas du Congrès des députés du peuple à l'aide de l'armée, donne un tour plus présidentiel au régime. La période est également caractérisée par de grands mouvements de population entre les États composant l’URSS (population russe des États voisins se repliant en Russie, émigration des Russes de religion juive ou d’origine allemande, fuite des cerveaux) et au sein même de la Russie (abandon des campagnes et des zones les plus éloignées en Sibérie). Le désordre économique et po